Vers un traitement plus humain des immigrés victimes de délits
Le 11 août 2021, l'administration Biden a publié des directives ordonnant à l'Immigration and Customers Enforcement (ICE) des États-Unis de mettre fin à la détention et à l'expulsion des immigrants victimes d'actes criminels.
ICE described the new policy as a “victim-centered approach.” ICE Director Tae Johnson said the guidance may help immigrants come forward to assist in investigations. "When victims have access to humanitarian protection, regardless of their immigration status, and can feel safe in coming forward, it strengthens the ability of local, state, and federal law enforcement agencies, including ICE, to detect, investigate, and prosecute crimes."
En vertu de la nouvelle politique, les agents de l'ICE doivent éviter toute action contre les immigrants sans papiers qui ont demandé des visas spéciaux pour les victimes de certains crimes graves (par exemple, agression criminelle, traite des êtres humains, violence domestique et négligence envers les enfants). Les agents de l’ICE doivent également rechercher des preuves que des individus ont été victimes de crimes même s’ils n’ont pas demandé de protection et fournir des informations sur les demandes de visa et le signalement de leurs crimes. Ces lignes directrices de l'ICE ne s'appliquent toutefois pas aux « circonstances exceptionnelles », par exemple si l'individu est considéré comme un risque pour la sécurité nationale ou pourrait physiquement mettre quelqu'un d'autre en danger.
Le gouvernement offre chaque année jusqu'à 10 000 visas, appelés visas U, aux personnes sans papiers victimes de certains crimes. Actuellement, le programme accuse un retard de 100 000 candidatures. En 2019, l’administration Trump a lancé une nouvelle politique donnant aux agents de l’ICE le pouvoir discrétionnaire d’entamer une procédure d’expulsion pour les personnes en attente d’un visa U. Cette nouvelle orientation renverse cette politique.


